La vitesse est une qualité physique polysémique qui peut prêter à confusion tant ses formes d’expression sont diverses.
La définition du dictionnaire est souvent sommaire et efficace. Cependant, elle ne nous parle pas toujours sur le terrain. La vitesse est un rapport d’une longueur par un temps. Unité du système international : le mètre par seconde (m.s-1). Je définirai la vitesse comme la faculté de déplacer son corps dans le temps le plus court sur une distance donnée. La vitesse associée à la force définie alors comme puissance constitue la base des qualités physiques. Elle est requises pour la quasi totalité des sports au meilleur niveau.
En effet, Miller en 1997 définit la puissance comme la capacité à produire un certain niveau de force avec la plus grande vitesse de contraction possible. La puissance (en watts) est le quotient d’un travail par l’unité de temps (s). Le travail (en joules) étant la force (en newtons) appliquée sur une distance (en mètres). On a donc la formule : Travail = Force x Distance
Il en résulte donc : – Si F est faible, V est grande, la puissance est faible, il s’agit d’un effort de vitesse. – Si F est nulle, V est maximum, mais la puissance est nulle (P=F0*V=0) – Si V est faible, F est grande, la puissance est faible, il s’agit d’un effort de force. – Si V est nulle, F est maximum, mais la puissance est nulle (P=F*V0=0)
Il existe donc un optimum de puissance pour des valeurs de force et de vitesse données. Cette puissance optimale correspond d’après Hill et coll (The journal of physiology, 1938) à une charge de l’ordre de 30 à 45% d’une RM. Ce pourcentage peut varier en fonction de plusieurs paramètres. Les bras de leviers ainsi que la capacité de recrutement d’unité motrice principalement. Il est donc nécessaire que pour cette charge optimale, le sportif est l’intention de donner l’accélération la plus grande possible.